C’était le jour de la fête des mères. Après un réveil en fanfare, il y a eu la traditionnelle distribution des cadeaux faits mains si charmants.
Nous avons déjeuné tous les 5, et j’ai préparé mes 3 princesses. Puis ma moitié a décidé de partir avec les filles je ne sais plus où. Avant de partir, il m’a jeté négligemment 40 euros sur le meuble de l’entrée en me disant « tu te paieras ce qui te feras plaisir ». Premier pincement au cœur …
Ils partent donc et me laissent là toute seule : la cuisine est un véritable chantier (second pincement) et il y a du pipi par terre dans les wc (troisième pincement). la colère mêlée de déception m’emplit, c’est quand même ma fête aujourd’hui, ils auraient pu faire un effort.
Je me suis donc préparée en bougonnant (j’avais oublié mon défi j’arrête de râler !) et je suis partie seule sous une petite pluie fine avec mes 40 euros en poche à la fête des plantes.
J’ai passé une matinée formidable ! j’ai fait trois fois le tour des exposants, j’ai pris le temps de regarder et de choisir les plantes qui me faisaient plaisir. J’ai aussi discuté avec les marchands. Puis en repartant, je me suis arrêtée à la boulangerie et j’ai pris du bon pain frais et des pâtisseries qui, je le savais, plairaient à tous.
Sur le chemin du retour, j’avais encore un peu d’amertume et je me suis questionnée. Pourquoi étais-je à ce point blessée ? Et là ça m’est apparu comme une évidence : j’étais déçue car mes proches n’avaient pas répondu à mes attentes ; attentes que je n’avais pas exprimées et je sais maintenant, que même si je l’avais fait, j’aurais pu être déçue.
La grande leçon que j’ai comprise ce jour là, c’est que j’étais le seul artisan de mon bonheur ! C’est à moi de me rendre heureuse, car je sais exactement ce qu’il me faut. En n’attendant rien, je ne peux pas être déçue, et si mes proches m’apportent aussi des étincelles de bonheur, alors ce n’est que du bonus.
J’ai donc pris la bonne résolution de prendre soin de mon bonheur et de ne pas le cacher, de le partager. Alors, je chante, je danse, je ries, je taquine, je me moque de la mauvaise humeur des autres….
J’ai constaté que cette joie de vivre manifeste avait allégé l’ambiance à la maison : je crie moins, je ne m’emporte plus, j’accepte que les enfants soient des enfants débordants de vitalité et de malice.
Après ce constat, j’ai lu quelques ouvrages qui allaient dans ce sens, qui m’ont ouvert d’autres portes et enrichi ma pratique au quotidien.
Aujourd’hui, je suis plus zen. Je diffuse des ondes positives et j’ai développé, autour de moi, une bulle de protection contre les ondes négatives.
Je ne vous cache pas qu’il s’agit là d’un grand travail sur soi et qu’au début, il faut une vigilance de tous les instants pour ne pas tomber dans les tranchées du pessimisme. Cependant, cela devient maintenant une habitude et elle ne demande pas d’effort.
Je n’ai qu’un seul conseil : lancez-vous, il n’y a que du positif le long du chemin.