L’Ecole de dressage de Sées a été fondée en 1851 par Achille Perrier de la Genevraye.
Maire de La Genevraie,il fut aussi conseiller d’arrondissement et conseiller général jusqu’à sa mort en 1853.
Sa vie romanesque a inspiré le livre « Nez-de-Cuir, gentilhomme d’amour » à son petit neveu, l’écrivain Jean de la Varende, en 1936 aux éditions Maugard. Ce roman a aussi été adapté au cinéma en 1951 avec Jean Marais en rôle titre.
Passionné d’élevage de chevaux, il aida à la re-fondation du haras du Pin, fonda une école de dressage à Sées et s’adonna à l’élevage dans ses écuries de La Genevraie.
Achille Perrier de la Genevraye souhaitait donner une plus value aux chevaux normands, pour faire concurrence aux chevaux étrangers et faire face à la pénurie des hommes sachant manier le cheval.
Les activités de l’école sont le dressage, la présentation aux concours, et la formation des hommes.
Les bâtiments de l’école sont visibles rue du cours.
- Entrée principale de l’école de dressage
- vue intérieure
- vue prise de la pièce d’eau (cour des fontaines)
- matrice de bouton
Le cheval normand
Malgré les doutes sur les origines premières de la race chevaline normande, il est vraisemblable que les hommes du Nord aient importé au moment de leur conquête les chevaux de leurs régions froides.
La Normandie a toujours produit des chevaux vigoureux. Au cours des XVIIIe et XIXe siècles, les qualités du carrossier normand en firent un cheval de luxe recherché. S’il ne veut sombrer, l’éleveur doit évoluer lui aussi et orienter sa production selon les goûts et les besoins de l’acheteur. Le cheval de luxe est le plus menacé.
Heureusement les manifestations des grandes Sociétés sportives entretiennent le goût du cheval. La promenade, la chasse, les courses procurent des distractions aux classes riches et au grand public. Les Sociétés régionales, les Concours hippiques font montre de la qualité des chevaux qui iront plus tard subir les épreuves de la Société Hippique Française devant le public mondain et sportif. La chasse à courre entretient dans la haute société le goût des randonnées variées et des sensations mouvementées. Le jeune cavalier cherchera une monture vive, quelque peu capricieuse qui lui permette de faire preuve d’assiette solide, de souplesse, de hardiesse. Le propriétaire préférera le cheval calme, sage et docile, aux allures basses et douces, pour suivre les péripéties de la poursuite et assister à l’hallali sans ennui ni fatigue.
E.BERTIN, Directeur des Services vétérinaires du Calvados.
extrait de « le calvados » numéro spécial supplément au n°8 du 25 juillet 1825 de « l’illustration économique et financière »
Le cheval normand peut faire référence aux races suivantes :
- Cob normand
- Trotteur français
- Anglo-normand (issu du croisement des carrossiers normands avec des Pur Sang au début du XXe)
D’autres races sont désignées comme des « chevaux normands » par la Norman-Percheron Association en 1876 :
- Percheron
- Boulonnais
- Gros trait Hainaut ou cheval picard