Tout comme je l’ai fait pour les « quatre accords toltèques », je vous propose une suite d’articles sur les différents chapitres de ce livre. Je ne respecterais pas l’ordre des chapitres mais les aborderais de manière personnelle.
Commençons par « la cuisine magique »
Imaginez que vous disposez d’une cuisine magique et que vous êtes une excellente cuisinière. Vous êtes capable de préparer toutes sortes de plats des plus simples au plus complexes avec la même aisance. Vous prenez beaucoup de plaisir à cuisiner, et vous vous régalez de vos plats. Décidément, vous trouvez que vous êtes une bonne cuisinière. Non contente de bien cuisiner pour vous même, vous vous faites un plaisir sans nom à partager avec tous ceux qui le veulent vos plats. Chacun peut venir goûter à votre cuisine, autant qu’il le souhaite, il n’est même pas obligé de vous remercier. Votre plaisir est de régaler les autres sans en attendre quoique ce soit en retour. Bien sûr, vous n’êtes pas contre un compliment, un remerciement et vous vous autorisez aussi à vous régaler des bons plats de quelqu’un d’autre. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir puisque vous vous satisfaisait vous même, tout ce que vous apportent les autres est un bonus.
Imaginez maintenant, qu’un jour, quelqu’un vienne sonner à votre porte. Il arrive avec une boite qui contient une petite pizza tiède.
Imaginez qu’il vous dise, arrête de cuisiner, moi je t’apporte à manger et tous les jours, je t’apporterais ma boite avec sa petite pizza tiède. Par contre, en échange de ma pizza, il faudra que tu fasses ce que je veux. Si tu ne le faisais pas, je repartirais avec ma boite. Cette proposition vous semblerait délirante. Pourquoi arrêteriez vous de cuisiner, de vous régaler et de partager avec les autres pour un malheureux bout de pizza ? Et pourquoi vous vous plieriez aux volontés d’un autre ? Accepteriez vous ses menaces ? Non, bien sûr. Vous vous suffisez à vous même et éprouvez beaucoup de plaisir à partager votre cuisine.
Et le rapport avec l’amour me direz-vous ? Eh bien j’y viens. Cette petite histoire de cuisine magique est une belle métaphore des relations amoureuses. Reprenons ce texte en ne modifiant que quelques mots :
« Imaginez que vous disposez d’un cœur magique et que vous êtes une excellente amoureuse (de la vie, des autres …). Vous êtes capable de préparer toutes sortes d’amour des plus simples au plus complexes avec la même aisance (amour filial, passion,amour platonique, amitié …).
Vous prenez beaucoup de plaisir à aimer, et vous vous régalez de votre amour. Décidément, vous trouvez que vous êtes une bonne amoureuse. Non contente de bien vous aimer vous même, vous vous faites un plaisir sans nom à partager avec tous ceux qui le veulent votre amour. Chacun peut venir goûter à votre amour, autant qu’il le souhaite, il n’est même pas obligé de vous remercier. Votre plaisir est de régaler les autres sans en attendre quoique ce soit en retour. Bien sûr, vous n’êtes pas contre un compliment, un remerciement et vous vous autorisez aussi à vous régaler de l’amour de quelqu’un d’autre. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir puisque vous vous satisfaisait vous même, tout ce que vous apportent les autres est un bonus.
Imaginez maintenant, qu’un jour, quelqu’un vienne sonner à votre porte. Il arrive avec une boite qui contient un petit amour tout rabougri. Imaginez qu’il vous dise, « arrête d’aimer tout, moi je t’apporte de l’amour et tous les jours, je t’apporterais mon petit amour tout rabougri. Par contre, en échange de mon petit amour rabougri, il faudra que tu fasses ce que je veux. Si tu ne le faisais pas, je repartirais avec mon petit amour rabougri. »
Cette proposition vous semblerait délirante. Pourquoi arrêteriez vous d’aimer, de vous régaler et de partager avec les autres pour un malheureux bout d’amour tout rabougri ? Et pourquoi vous vous plieriez aux volontés d’un autre ? Accepteriez vous ses menaces ? Non, bien sûr. Vous vous aimez suffisamment vous même et éprouvez beaucoup de plaisir à partager votre amour.
La leçon de cette histoire est qu’avant d’aller chercher l’amour chez l’autre , trouvons le d’abord en nous. Aimons nous nous même. Trouvons nous des qualités, une grande valeur.Arrêtons de demander à l’autre de nous prouver que nous valons la peine d’être aimé. N’acceptons pas n’importe quoi parce que de l’autre en échange de son amour. L’amour n’est pas une monnaie. Ce n’est parce que l’on vous dit qu’on vous aime qu’on à le droit de vous maltraiter, d’exiger de vous que vous changiez votre nature profonde.
L’amour est un don. C’est un cadeau que l’on doit se faire à soi même. Plus vous le cultivez, plus il grandit. Il vous est plus facile de le donner sans regret, sans attendre de retour puisque la source est en vous.