J’ai longtemps cherché comment aller bien à tout instant et dans tous les domaines de ma vie. J’ai longtemps cherché qui me ferait aller bien. Je  pensais que si je trouvais mon Pygmalion, il me révélerait et ferait de moi une déesse. Si à un moment, je ne m’étais pas arrêtée de chercher, je tournerais encore en rond . Je sais aujourd’hui que la seule et unique personne qui peut me faire aller bien, c’est Moi et moi seule. Je suis la clé de mon propre bonheur.

Je sais que l’idée n’est pas facile à intégrer, qu’il faut parfois du temps pour le comprendre mais une fois que l’on a acquis cette notion, le chemin est plus facile.

Je pensais que la vie n’avait pas toujours été tendre avec moi. Comme beaucoup, j’ai vécu des hauts et des bas, des épreuves douloureuses. Certaines m’ont ébranlées dans mes certitudes, d’autres m’ont fait mettre un genou à terre. J’ai parfois mis plusieurs années à cicatriser de certaines blessures. Il m’est souvent arrivé de penser que j’avais dû être particulièrement horrible dans une vie antérieure pour subir ces épreuves dans cette vie (mais là c’est un autre sujet…). Bref, à un moment de ma vie, j’ai commencé à penser que la vie était injuste, mal faite et qu’elle échappait à mon contrôle. Je sais aujourd’hui que je vivais dans une illusion et que je me mentais à moi-même.

Un jour, je me suis posée ou plutôt la vie m’a obligée à me poser. Tout avait convergé à ce moment là pour m’obliger à dire stop. Je me suis vue sur une photo. Je me suis regardée et je ne me suis pas reconnue. J’étais triste, grise, je portais sur moi toutes les douleurs du monde. J’ai eu un grand moment de solitude et je me suis dit que je ne pouvais pas continuer comme cela. Peu de temps après, j’ai rencontré la psychologue qui m’accompagne depuis l’entrée de Gabrielle en IME. Elle m’a rassurée en me disant qu’il était normal de passer par cette étape, que parfois on se sent si mal à l’intérieur que tout notre corps reflète ce mal-être et l’expose à la vue des autres. Ça a été le déclic ! Soit je continuais à sombrer et à me perdre, soit je réagissais et je me retrouvais.

J’ai commencé à chercher des lectures qui m’aideraient à me poser les bonnes questions. Cela a commencé par Laurent Gounelle et une fois lancée, j’ai trouvé, presque par hasard (quoique…), d’autres auteurs qui m’ont aider à cheminer. J’ai pris le temps de réfléchir, de faire les « exercices » qu’ils proposaient, de m’imprégner de leur philosophie de vie. C’est une démarche qui prend du temps, qui nécessite de l’implication et de la rigueur. Pour ma part, une fois que j’ai été lancée, je n’ai pas pu m’arrêter. J’ai noirci des pages et des pages, cela m’a aidé à poser mes pensées et à les regarder de manière distanciée. Mais attention, je n’ai pas écrit « mes malheurs » en long en large et en travers, je me suis concentrée sur tout ce qui est bien en moi. Et ça a fonctionné, je me suis reconnectée à tout ce qu’il y a de bien, de beau et de bon en moi.

Je ne dis pas qu’aujourd’hui tout est beau et rose mais chaque jour je deviens une meilleure version de moi même. Ma vie s’harmonise, mes projets se concrétisent car ils sont en adéquation avec ce que je suis. Ils se concrétisent aussi car j’ai pu clarifier ce que je souhaitais et pourquoi je le souhaitais. J’ai renoncé à certains combats (ceux de l’égo) et je me suis ouverte à d’autres possibilités. Je suis aujourd’hui convaincue que la vie m’apporte ce qu’il me faut au moment où il le faut. Chaque événement, chaque rencontre mais aussi chaque difficulté à un sens et  me fait évoluer et grandir.

J’ai réussi à le faire, et au travers de ce blog, je vous offre les clés qui ont fonctionné pour moi. Je vous invite à lire, entre autres, la série des articles « un pas sur le chemin », ce sont des petits pas simples à faire chaque jour pour changer sa vision de la vie.